Le vaginisme et l’anaorgasmie font partie des problèmes sexuels féminins les plus courants. Un certain nombre de femmes sont touchées par ces problèmes et si des femmes n’ont aucun mal à rechercher de l’aide pour les aider à s’en sortir, d’autres ne parlent pas de leur mal, ce qui entretient celui-ci et qui risque même de l’aggraver. Faisons le point sur ces deux problèmes pour comprendre que c’est toujours bien de se faire aider, de se faire soigner.
Qu’est-ce que le vaginisme ?
Le vaginisme est la difficulté, voire l’impossibilité, d’avoir des rapports sexuels avec pénétration à cause de la contraction incontrôlée des muscles du vagin. Pour le dire plus simplement, au moment de la pénétration, des spasmes se passent au niveau des muscles du tiers inférieur du vagin, ce qui ferme involontairement celui-ci et empêche toute pénétration. Il y a d’une part le vaginisme primaire, c’est-à-dire qu’une femme a toujours eu des douleurs lors des relations intimes et d’autre part, le vaginisme secondaire, autrement dit elle a eu des rapports sexuels indolores avant de vivre le vaginisme. Ce sont des facteurs physiques et/ou psychologiques qui sont à l’origine de ce problème.
Comprendre l’anaorgasmie
En parlant d’anaorgasmie, il faut comprendre l’incapacité à atteindre l’orgasme. En d’autres termes, une personne qui présente ce problème arrive à avoir des relations sexuelles normales mais ne parvient pas à atteindre ce point culminant. L’anaorgasmie concerne aussi bien les hommes que les femmes mais ces dernières sont les plus touchées. La peur, l’anxiété, la dépression, un traumatisme sexuel, les fausses croyances sur la sexualité, etc. sont autant de raisons qui peuvent amener quelqu’un à l’anaorgasmie. En règle générale, ce problème sexuel se traite très bien. Les chiffres indiquent que c’est seulement dans 5 % des cas qu’il est impossible de trouver une solution à l’anaorgasmie.