Une personne peut se faire traiter de tous les noms possibles à cause d’une libido débordante. Si les uns évoquent rapidement le terme obsédé, les autres préfèrent rester prudents en parlant d’hypersexualité. Nous allons davantage parler de cette deuxième appellation.
Avez-vous dit hypersexualité ?
Le terme hypersexualité n’apparait que tardivement. Par contre, les médecins du XIXe siècle parvenaient parfaitement à définir les signes distinctifs. Selon les sexologues modernes, le trouble se caractérise par l’impossibilité de contrôler les pensées d’ordre sexuel. Il y a également des pulsions pressantes que la personne ne parvienne presque plus à contenir. Cela dit, ces signes ne suffisent pas à diagnostiquer l’hypersexualité comme une maladie. Une personne peut nourrir des fantasmes sans pour autant être malade. Officiellement, l’hypersexualité n’est pas encore une pathologie à part entière.
Un trouble souvent associé à d’autres problèmes
Du point de vue clinique, l’hypersexualité est un trouble d’ordre comportemental. Elle sera généralement diagnostiquée avec d’autres problèmes psychologiques. Le patient pourra par exemple être atteint de syndrome d’anxiété sévère. Une sexualité débridée s’accompagne également de dépression ou d’irritabilité sévère. Il y a également des individus stressés qui se réfugient dans une sexualité particulièrement active. Il faut qu’elle affecte le comportement d’une personne pour être un problème d’ordre pathologique.
C’est une vraie pathologie si elle affecte le quotidien
Qu’elle soit considérée comme une maladie ou non, l’hypersexualité peut occasionner de nombreux dégâts notamment au niveau du couple. L’attrait maladif pour le sexe peut rendre le quotidien difficile, même pour un célibataire. Une étude américaine montre que le problème concerne essentiellement les hommes d’une quarantaine d’années. La moitié des patients se plaignaient d’être hyperactifs sexuellement. L’autre part reconnait avoir des épisodes de pulsions. Le rapport d’étude explique que la maladie peut être diagnostiquée dès l’adolescence. Enfin, les sexologues restent très prudents et se gardent de généraliser. Pour cause, le traitement se fait uniquement au cas par cas.